La névralgie pudendale est uneaffection neurologique touchant un nerf qui se trouve dans la région profonde du bassin, elle affecte environ3% de la population.
Elle se déclaresurtout entre 30 et 60 ans, notamment souvent chez les cyclistes ou les femmes après un accouchement, et se caractérise toujours par des douleurs intenses dues à l'irritation d'un nerf présent dans lebassin:le nerf pudendal. La névralgie pudendale peut être due à une pathologie spécifique venant comprimer le nerf (tumeur, pathologie inflammatoire). Mais le plus souvent, la cause de la névralgie pudendale n'est pas clairement identifiée ; l'ostéopathe pourra observerun dysfonctionnement musculo-squelettique au niveau du bassin et/ou du petit bassin. Dans ce cas de figure (le plus fréquent), aucune pathologie sous-jacente n'explique cette névralgie pudendale.
Cette pathologie provoque unedouleurneuropathique qui concerne le territoire dunerf pudendalqui innerve la région pelvienne, entre les organes génitaux et l'anus.
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Pourquoi cette pathologie est-elle à ce point handicapante et particulièrement douloureuse?
1 -Parce qu’il s’agit d’une douleur de type neuropathique:
En effet dans la névralgie pudendale, le nerf pudendal est comprimé et/ou irrité, les douleurs sont donc de type neuropathique et ce sont des douleurs très intenses, bien plus que celles qui sont de type mécanique ou inflammatoire (par excès de nociception). En effet ce ne sont pas de simples douleurs, aggravées au mouvement et soulagées par le repos et/ou les antalgiques ou anti-inflammatoires.
Ce sont des douleurs continues à type de brulure, de chaleur, de serrement en étau, ou de froid très douloureux, parfois il s’agit de douleurs lancinantes. Ce fond douloureux continue et permanent est accompagné de douleurs fulgurantes spontanées telles que des décharges électriques, des coups de couteau, ou des douleurs en éclair.
A cela s’ajoute généralement des troubles de la sensibilité comme des fourmillements ou des picotements, les patients peuvent également ressentir comme des piqures, et/ou des démangeaisons.
Contrairement aux douleurs mécaniques ou inflammatoires qui sont calmées par le repos, les douleurs de type neuropathique sont, elles aggravées par le repos et sont bien souvent insoutenables car le patient tente sans succès de se soulager en changeant constamment de position. Les traitements médicamenteux sont beaucoup plus lourds et ne sont pas toujours efficaces.
Il y a donc souvent une sensation de solitude pour le patient qui n’arrive pas à gérer ses douleurs, qui finissent par avoir un impact très important sur son moral.
Un peu d'anatomie...
Lenerf pudendalest un nerf mixte composé de fibres nerveuses motrices, sensitives et végétatives, il provient de la moelle épinière et ses racines sacrées S2, S3, S4 émergent au niveau du sacrum, os du bassin. Les racines nerveuses sont plaquées en avant dumuscle piriforme et se rejoignent pour former le nerf pudendal qui va ensuite quitter le bassin au travers de la grande échancrure sciatique, délimitée par le muscle piriforme en haut et l’épine sciatique en bas.
Puis il s’introduit dans la pince constituée par le ligament sacro-épineux et sacro-tubéral et pénètre ensuite dans un canal fibreux, nommé canal d’Alcock (dédoublement du fascia dumuscle obturateur interneet des fibres du prolongement falciforme duligament sacro-tubéral). Ce nerf innerve le sphincter anal, le scrotum ou les grandes lèvres, une partie des muscles élévateurs de l'anus, le muscle pubo-coccygien, les muscles ischio- et bulbo-caverneux, le bulbe du pénis, le clitoris chez la femme et la verge chez l’homme.
Il a un rôle dans le mécanisme de l’érection par l’intermédiaire des muscles ischio- et bulbo-caverneux et dans la continence urinaire et anale: il transmet la sensation du besoin d’uriner et innerve notamment les sphincters de l’anus.
De par leur rapport de proximité, plusieurs structures anatomiques peuvent exercer une contrainte mécanique sur le nerf pudendal au cours de son trajet, et ainsi déclencher des douleurs de type neuropathique comme nous les avons évoquées précédemment. Parmi ces éléments, on trouve: les vertèbres lombaires et le sacrum, le muscle piriforme, la fosse infra-piriforme et ischio-rectale, la pince formée par le ligament sacro-tubéral et le ligament sacro-épineux, ainsi que le Canal d'Alcock.
2 -Parce que la zone douloureuse est vaste et presque jamais bien définie, et que son territoire s’agrandit petit à petit lors de l’évolution de la pathologie…
En effet les zones possiblement douloureuses sont nombreuses du fait de l’origine nerveuse de la douleur.
Les fibres du nerf pudendal peuvent être soumises à des contraintes tout au long de leur cheminement en partant de la substance grise de la moelle S2 - S4, en suivant la voie des racines ventrales de la moelle, puis celle des racines de la queue de cheval, passant ensuite par les trous sacrés pour donner le nerf pudendal. Ilira jusqu'aux muscles du plancher pelvien. Les racines nerveuses (S2, S3, S4), les nerfs spinaux (queue de cheval = filum terminal) et les nerfs périphériques (nerf pudendal) sont les éléments d'une même fibre nerveuse. De ce fait, une atteinte à n’importe quel endroit fragilise la fibre dans toute sa longueur et la rend plus sensible aux agressions extérieures potentielles.
Alors, les structures innervées par cette fibre recevront un message erroné se traduisant par des douleurs ou des troubles neurologiques au niveau des organes. La région d’expression de la douleur n’est donc pas nécessairement celle qui souffre car le message douloureux véhiculé par le nerf se poursuivra tout au long de son trajet.
Puis, il s’agit petit à petit de tout un segment de moelle atteint.
En effet nous rentrons ensuite dans un cercle vicieux, plus le nerf apporte un message douloureux, plus les structures innervées se contractent, plus le nerf est comprimé et ainsi de suite.
Au fur et à mesure du temps, le système s’épuise et la surcharge de messages douloureux est de plus en plus importante. Cette surcharge apportée par un nerf puis une racine sensitive à un niveau médullaire peut générer l’irritation des autres nerfs à proximité et rendre tout l’étage médullaire hypersensible.
Le nerf pudendal est en relation avec les étages médullaires S2-S3-S4, qui gèrent les informations neurologiques au niveau :
- Osseux : du sacrum et du pubis.
- Cutané : Peau au niveau du pourtour du pli inter-fessier, toute la région périnéale et une bande de peau descendant en arrière de la cuisse et de la jambe jusqu’au talon.
- Musculaire : tous les muscles qui soutiennent le rectum, ceux qui assurent la continence volontaire de la vessie et de l’anus, les muscles du périnée, ceux qui assurent la turgescence du pénis et du clitoris, les muscles profonds de l’articulation de la hanche.
- Viscérale : rectum, vessie, utérus, prostate, trompes et ovaires, urètre.
- Vasculaire : globalement tous les vaisseaux situés en périphérie de tous les éléments cités
Ainsi, tous ces éléments peuvent être irrités lors d’une névralgie pudendale, d’où un territoire douloureux important, mal défini, et grandissant avec le temps, soit:
- Des douleurs neuropathiques dans la fesse, au niveau de l’anus, au niveau du périnée, et dans le clitoris ou la verge.
- Des douleurs neuropathiques ischiatiques
- Des sensations de brûlure anale, périnéale, inguinale, urétrale, ou au niveau du clitoris/pénis
- Une impression de rétrécissement, de contraction, de spasme, de torsion, de déchirure anale, rectale ou pelvienne
- Une hyperesthésie, ou des dysesthésies +/- diffuses (hypersensibilité ou sensations anormales)
- Des douleurs au cours de l'éjaculation chez l’homme
- Une dyspareunie profonde chez la femme (douleurs au rapport)
- Une sensation de lourdeur pelvienne
3-Parce que les douleurs sont presque toujours accompagnées de troubles nerveux au niveau des organes du petit bassin, ici très gênants au quotidien:
Comme nous l’avons vu précédemment, les structures innervées par les étages médullaires S2 S3 et S4 peuvent être stimulées par un message nerveux erroné. Nous avons vu que ces étages gèrent notamment les informations au niveau de la continence urinaire et fécale et au niveau de l’érection, entre autres. Les douleurs en rapport avec ce nerf pudendal peuvent donc être accompagnées de troubles urinaires, fécaux ou sexuels, comme :
- Sensation de corps étranger intra-rectal
- Sensation de faux besoins de défécation
- Dysfonction érectile
- Dyspareunie profonde
- Douleur au cours de l'éjaculation
- Pollakiurie (envies fréquentes d'uriner)
- Dysurie (difficulté à uriner)
- Constipation
- Syndrome d'hyperexcitabilité sexuelle spontanée
Un retentissement physique et psychique important
De ce fait, cette pathologie est très invalidante au quotidien car les douleurs sont de type neuropathique (intenses, permanentes, avec des poussées paroxystiques), élargies à une zone très vaste, et accompagnées de troubles neurologiques au niveau des organes du petit bassin. Elles ont un énorme impact sur la qualité de viedes patients : comme elles sont particulièrement intenses en position assise, il devient impossible pour certains d'aller au travail ou d'avoir une vie sociale…
Les patients restent souvent seuls face à leurs douleurs car le temps de diagnostic est généralement long. Le fait qu’elles soient accompagnées de troubles importants et particulièrement handicapants au quotidien provoque parfois même uneprofonde dépression chez les patients.
Devant toute forme de névralgie pudendale, nous vous orientons donc vers un thérapeute compétent dans ce domaine, un neurologue ou un ostéopathe en première intention. Bon courage à tous.
Pour consulter un ostéopathe spécialisé proche de chez vous, vous pouvez nous écrire, nous vous répondrons avec plaisir.
Cet article est écrit par Marie RAYBAUD,Ostéopathe à Canneset alentours (St Tropez...)

FAQs
Pourquoi le nerf pudendal fait mal ? ›
La névralgie pudendale (également appelée syndrome du canal d'Alcock) est une pathologie très douloureuse causée par la compression du nerf pudendal. Situé dans la région du bassin, ce nerf chemine à travers le passage étroit qui va de la verge (pour les hommes) ou du clitoris (pour les femmes) jusqu'à l'anus.
Est-ce que le nerf pudendal se guérit ? ›La guérison peut être rapide, mais pas de faux espoirs, une majorité des névralgie pudendales est rarement complètement guérie en un ou deux mois.
Comment vivre avec une névralgie pudendale ? ›Bien que les médicaments atténuent les douleurs et symptômes de la névralgie pudendale, ils n'agissent pas sur la cause du mal qui doit être traitée pour soulager véritablement le patient. Ensuite, des séances de kinésithérapie ou d'ostéopathie peuvent aider à décontracter le nerf pudendal.
Quelle médicament qui soulage vraiment pour la névralgie pudendale ? ›La Prégabaline ayant l'avantage d'avoir aussi une action myo-relaxante utile pour le traitement de la réaction de contracture myo-fasciale périnéale qui accompagne rapidement toute névralgie pudendale, si elle n'en est d'ailleurs pas la cause.
Comment décoincer le nerf honteux ? ›Marchez et bougez. L'activité physique est bénéfique pour soulager les douleurs pudendales. Pratiquez un sport moins contraignant. Evitez le vélo et l'équitation afin de limiter les facteurs de compression du nerf pudendal.
Qui peut débloquer un nerf coincé ? ›Ostéopathie, médicaments, chirurgie
Pour libérer le nerf cubital ou le nerf sciatique, place à la kinésithérapie ou à l'ostéopathie. Ces séances permettront de maintenir ou retrouver une bonne mobilité de vos articulations.
Dans les douleurs neuropathiques localisées, des traitements topiques, en général très bien tolérés, peuvent aussi être utilisés. Il s'agit soit d'un emplâtre médicamenteux d'anesthésique local (lidocaïne, VERSATIS) ou d'un patch cutané de capsaïcine, molécule du piment rouge (QUTENZA).
Comment se déroule une infiltration du nerf pudendal ? ›Une infiltration test du nerf pudendal ou « block test » consiste à venir endormir le nerf pudendal à l'aide de produits anesthésiants et une aiguille à l'endroit précis où l'on sait qu'il est le plus fréquemment contraint par certaines structures anatomiques (pince ligamentaire au niveau du ligament sacro-épineux ou ...
Comment débute une névralgie pudendale ? ›La névralgie pudendale débute généralement entre l'âge de 50 et 70 ans et se manifeste par une douleur neuropathique d'intensité variable dans la région périnéale. La douleur est décrite comme une sensation de brûlure, intense, aiguë, et parfois comme un engourdissement.
Quel type de coussin pour soulager le nerf pudendal ? ›L'Alcock-rest est un coussin d'assise conçu spécialement pour soulager les douleurs de la névralgie pudendale. Sa décharge permet de soulager le canal d'Alcock au quotidien. Évidement complet du fondement du corps afin de décharger totalement le canal d'alcock, et donc le nerf pudendal.
Comment masser le nerf pudendal ? ›
Pour chacune, après avoir repéré le tender point (TP), relâcher la pression du doigt et mobiliser le corps du patient jusqu'à la position de relâchement tissulaire optimal au niveau du TP. Maintenir la position 90 secondes et retester le TP. La douleur doit avoir diminué d'au moins 70%.
Quel spécialiste Faut-il consulter pour un nerf pudendal ? ›En dehors de cela, les spécialistes officiellement en charge de la névralgie pudendale sont les urologues et, le mieux, est de consulter un urologue qui soit également neurologue.
Comment décompresser le nerf pudendal ? ›Depuis 2009, une nouvelle technique a été mise en place : la technique dite du ballonnet. Celle-ci consiste à introduire sous anesthésie générale un ballonnet dans la zone du nerf. Le gonflement du ballonnet permet ensuite de libérer le nerf, afin qu'il retrouve son fonctionnement normal.
Quel sport pour le nerf pudendal ? ›Activité sportive : c'est au patient d'évaluer les activités qui ne génèrent pas de douleur. Néanmoins, les sports violents et ceux qui sollicitent la zone pelvi-périnéale sont déconseillés. La pratique du cyclisme reste déconseillée même à distance de l'opération.
C'est quoi le nerf honteux ? ›Le nerf pudendal (du latin pudendus, honteux1), est aussi appelé nerf honteux interne. Il est situé dans la partie basse du bassin et innerve la région du périnée, entre les organes génitaux et l'anus.
Quel Antidepresseur pour névralgie pudendale ? ›Le traitement suivi chez cette patiente est de type médicamenteux, associant la venlafaxine à 37,5 mg par jour (antidépresseur de la classe des inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline) et le clonazépam à 0,5 mg par jour.
Quel est le rôle du nerf pudendal ? ›Le nerf pudendal est l'un des nerfs principaux qui innerve le périnée, c'est-à-dire la zone intime entre le clitoris et l'anus chez la femme et entre le gland et l'anus chez l'homme.
Où placer les électrodes pour la névralgie pudendale ? ›Les électrodes seront placées de part et d'autre des dernières vertèbres lombaires ou « loco dolenti » au niveau du membre inférieur.
Qu'est-ce qui provoque la névralgie ? ›La névralgie est une poussée douloureuse sur le trajet d'un nerf sensitif. Elle peut résulter d'une lésion, d'une inflammation ou de la compression de ce nerf. Elle est idiopathique, secondaire à une maladie (inflammatoire, immunologique, neurologique...) ou encore d'origine psychosomatique.
Comment soulager une douleur intense ? ›Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire. Demandez au médecin de vous fournir des directives sur l'utilisation de la chaleur. N'appliquez pas de chaleur sur les nouvelles blessures ou plaies chirurgicales.
Est-ce qu'un ostéopathe peut décoincer un nerf ? ›
Des contractures musculaires locales ou des dysfonctions articulaires du membre inférieur peuvent comprimer ou irriter le nerf sciatique localement sur son trajet. L'ostéopathe peut donc lever ces dysfonctions afin que le nerf ne soit plus comprimé, et soulager les douleurs.
Comment débute une névralgie pudendale ? ›La névralgie pudendale débute généralement entre l'âge de 50 et 70 ans et se manifeste par une douleur neuropathique d'intensité variable dans la région périnéale. La douleur est décrite comme une sensation de brûlure, intense, aiguë, et parfois comme un engourdissement.
Comment savoir si c'est le nerf pudendal ? ›Comment se manifeste la douleur dans le cas du nerf pudendal ? Du fait qu'il se situe dans la zone pelvienne, s'il est enflammé, on ne parvient plus à s'asseoir. Cela devient très douloureux. La douleur se calme un peu quand on est allongé mais cela met souvent plusieurs heures à se calmer.
Comment masser le nerf pudendale ? ›Pour chacune, après avoir repéré le tender point (TP), relâcher la pression du doigt et mobiliser le corps du patient jusqu'à la position de relâchement tissulaire optimal au niveau du TP. Maintenir la position 90 secondes et retester le TP. La douleur doit avoir diminué d'au moins 70%.
Comment soigner une inflammation d'un nerf ? ›Le chaud et le froid. L'alternance entre la chaleur et des compresses froides peut réduire le gonflement et l'inflammation du nerf. Combiner le chaud et le froid en changeant de compresse toutes les 15 minutes environ, augmente la circulation sanguine dans la zone en question, et diminue ainsi la douleur.
Quel type de coussin pour soulager le nerf pudendal ? ›L'Alcock-rest est un coussin d'assise conçu spécialement pour soulager les douleurs de la névralgie pudendale. Sa décharge permet de soulager le canal d'Alcock au quotidien. Évidement complet du fondement du corps afin de décharger totalement le canal d'alcock, et donc le nerf pudendal.
Comment se déroule une infiltration du nerf pudendal ? ›Une infiltration test du nerf pudendal ou « block test » consiste à venir endormir le nerf pudendal à l'aide de produits anesthésiants et une aiguille à l'endroit précis où l'on sait qu'il est le plus fréquemment contraint par certaines structures anatomiques (pince ligamentaire au niveau du ligament sacro-épineux ou ...
Comment décompresser le nerf pudendal ? ›Depuis 2009, une nouvelle technique a été mise en place : la technique dite du ballonnet. Celle-ci consiste à introduire sous anesthésie générale un ballonnet dans la zone du nerf. Le gonflement du ballonnet permet ensuite de libérer le nerf, afin qu'il retrouve son fonctionnement normal.
Quel Antidepresseur pour névralgie pudendale ? ›Le traitement suivi chez cette patiente est de type médicamenteux, associant la venlafaxine à 37,5 mg par jour (antidépresseur de la classe des inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline) et le clonazépam à 0,5 mg par jour.
Quand les nerfs font mal ? ›La douleur neuropathique peut être perçue comme une sensation de brûlure ou de picotements, ou, parfois, comme une hypersensibilité au toucher ou au froid. L'hypersensibilité au toucher est appelée allodynie. Même un contact léger peut être douloureux. Parfois, la douleur neuropathique est profonde et intense.
Quel est le rôle du nerf pudendal ? ›
L'activité nerveuse (sensorielle, motrice, végétative) et l'innervation des muscles ischio- et bulbo-caverneux par le nerf pudendal permettent la rigidité pénienne (5). Rôle dans la continence urinaire et anale. Le nerf pudendal transmet la sensation du besoin d'uriner et innerve notamment les sphincters de l'anus (5).
Quel sport pour le nerf pudendal ? ›Activité sportive : c'est au patient d'évaluer les activités qui ne génèrent pas de douleur. Néanmoins, les sports violents et ceux qui sollicitent la zone pelvi-périnéale sont déconseillés. La pratique du cyclisme reste déconseillée même à distance de l'opération.
Pourquoi nerf honteux ? ›Appelé "nerf honteux interne" selon l'ancienne nomenclature, le nerf pudendal longe l'artère honteuse interne pour assurer l'innervation des organes génitaux externes. Pour cela, le nerf pudendal passe par le bassin au travers de la grande échancrure sciatique où il est divisé en deux branches terminales.
Est-ce que la névralgie est dangereuse ? ›La névralgie du trijumeau est le plus souvent liée à un vaisseaux qui comprime le nerf et ce n'est donc pas une maladie grave en dehors du fait qu'elle provoque des douleurs intenses. Cependant, la possibilité d'une tumeur ou d'une sclérose en plaques doit être exclue.
Est-ce que les douleurs neuropathiques peuvent disparaître ? ›Dans les douleurs chroniques neuropathiques, bien souvent la cause initiale a disparu, pourtant la personne continue à souffrir. Ainsi la cicatrisation est terminée après l'opération, ou bien l'infection est guérie, ou encore le traitement anti-cancéreux est achevé.
Comment ne plus avoir de douleurs neuropathiques ? ›Dans les douleurs neuropathiques localisées, des traitements topiques, en général très bien tolérés, peuvent aussi être utilisés. Il s'agit soit d'un emplâtre médicamenteux d'anesthésique local (lidocaïne, VERSATIS) ou d'un patch cutané de capsaïcine, molécule du piment rouge (QUTENZA).